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Introduction
Plan de route: Semaine 1 - Semaine 2 - Semaine 3 - Semaine 4 - Semaine 5
Journal de bord: Semaine 1 - Semaine 2 - Semaine 3 - Semaine 4 - Semaine 5

Textes de Virginie
Textes de Stéphane

Lundi 28 Octobre 2002

Départ à 8h10 (initialement prévu à 9h) direction l'aérodrome pour le survol des lignes de Nazca. C'est également notre baptême de l'air dans ce genre de petit coucou (un Cesna). Sensations intéressantes, surtout l'atterrissage. Le vol dure environ 45 min et c'est réellement impressionnant de voir les lignes de Nazca en vrai. Certaines font plusieurs centaines de mètres de long et vues de 300 m de haut, on se demande comment elles ont pu être réalisées.

Après le vol, on rejoint un petit groupe de routard pour la visite du cimetière de Chauchilla et ses momies. Visite et guide intéressants. Puis passage obligé dans les boutiques à touristes: « Je te montre comment on extrait de l'or du minerai ou comment on fabrique les poteries traditionnelles de Nazca, et en échange je te montre ma boutique » J. Intéressant tout de même (on a même regretté de ne pas avoir acheté de poteries car celle qu'on a vu ailleurs n'étaient pas aussi belles)…

Ensuite, nous sommes revenus à l'hôtel, nous avons déjeunés dans le même resto que la veille au soir, achetés nos billets pour le bus du soir (à 21h00) pour Arequipa, puis nous nous sommes reposés et nous avons glandouillé dans le patio de l'hôtel en attendant le départ.

Nous faisons la rencontre d'une belge qui passe 10 semaines au Pérou. Elle nous conseille de passer par une agence et de dormir sur l'île Amantani pour la visite du lac Titicaca.
Nous sommes assez fatigués, et j'ai mal à la tête.

Pour le voyage en bus de ce soir, on achète un pique nique dans une épicerie, la dame est très contente que l’on prenne de son super bon gâteau à l’orange, du coup Stéphane est retourné en racheter ! Avant de partir, on a le temps d’aller écrire à la famille et aux amis via Internet (2 NS pour 1 heure). Nous attendons, ensuite, le bus à l’agence Ormeño ; typique ! Espèce de garage avec des bancs sur les côtés, une porte délabrée et branlante, des chiens qui passent, des enfants qui jouent devant l’entrée (un des enfants est cireur de chaussures) et des gens qui attendent (sur le même banc un couple de vieux péruvien et deux touristes hollandaises).

Le bus arrive avec une heure de retard et au moment de le prendre, on nous dit qu’il n’y a plus de place. Angoisse ! Nous sommes trois couples qui restent sur le trottoir. Après négociation avec l’agence, elle nous propose de prendre le bus suivant qui est un « Royal class ». Géant ! On a eu finalement de la chance, car on a bien gagné au change ! (fauteuils luxueux, en cuir et très spacieux). Nous partons pour 9h de route...

Mardi 29 Octobre 2002

On arrive à Arequipa au terminal Ormeño vers les 7 h du matin. On prend un taxi (3 NS), direction l’hôtel « La Reyna ». Hôtel sympa, on a une chambre donnant sur les terrasses avec vue sur la ville et la montagne. On prend le temps de prendre une douche et de se changer puis direction le centre ville pour la visite de la Plaza. (La Plaza est magnifique et le soir, elle est merveilleusement bien éclairée !). L’avantage de la ville et de là où nous résidons, c’est que l’on peut la visiter à pied, sans prendre un taxi. On va tout de suite après se renseigner auprès des agences (2) pour visiter les alentours. On opte pour l’agence Peru Andes pour un trek de 3 jours dans le canyon del Colca. Départ cette nuit à 1h30 ! On passe ensuite acheter les billets d’avion pour l’Amazonie. Déjà l’heure d’aller déjeuner, on va à un resto GDR où il y a deux lamas en liberté dans le jardin. Stéphane mange un cochon dinde rôti entier (avec vue sur les pattes et les dents…).

On continue de visiter la ville, on va au couvent Santa Catalina (25NS/pers, ultra cher !!). On prend une guide, « Marie-Antoinette », qui parle français. Le couvent est assez impressionnant par sa taille : une ville dans la ville ! On fait ensuite les boutiques artisanales. Je me suis acheté une bague (0,50 NS), un bonnet péruvien pour le futur enfant de Meb, un poncho avec un bonnet péruvien assorti. Stéphane est trop beau dans les vieux ponchos, style western, mais malheureusement ils sont un peu lourds à transporter !

On va boire un coup (bière et un maté de coca) sur une des terrasses d’un café en hauteur de la Plaza de armas. On va ensuite visiter l’élise « la Compañia », et on écrit via Internet à Corto Maltes pour lui donner les heures d’arrivée et de départ. On se dirige enfin vers l’hôtel, assez fatigué, on prépare les sacs, on mange une pizza et hop, au lit !

Mercredi 30 Octobre 2002

Oulala ! Le réveil sonne à 1h du matin. Complètement dans le gaz, on s’habille, on se prépare et on descend dans la rue attendre le guide qui doit passer nous chercher. Sommes nous tarés ? Il semble que oui, car on avait le choix avec une version plus tranquille de la visite (en 2 jours, visite avec minibus avec d’autres touristes et arrêts photos programmés). Le guide arrive en taxi. On embarque et il nous conduit à la gare routière pour prendre un bus local vers le canyon del Colca. Un vrai tape-cul !!! 5 heures de secousses, de rebondissements avec un chauffeur qui se prend pour Schumacher sur des routes en mauvais état et des pistes de terre et de pierres (parfois longeant un précipice). Souvenirs assurés ! On a quand même réussi à dormir un peu, comme quoi on se fait à tout… Et ambiance typique garantie dans ce bus : essentiellement des péruviens en habits traditionnels, odeurs de bouffe, péruvienne jeune maman transportant son bébé dans son étole bariolé, enfants en costumes qui vont à l’école, ouvriers… La route qui longe le canyon est superbe, avec vue sur les « andenes » (cultures en terrasses Pré-Incas). C’est magnifique ! On tente de prendre des photos à travers la vitre du bus, mais avec le niveau de secousses, on sait d’avance que cette tentative est vouée à l’échec...

A 7h, nous voilà arrivés à destination. Un petit dej et voilà que se présente la première vision de la journée : Un condor surgit du canyon et passe à 2 mètres de nous dans un vol majestueux. Puis il revient et se pose non loin de nous. Magique… et énorme ! C’est une femelle et elle fait 2 mètres d’envergure (les mâles, reconnaissables à leur cou blanc, font, eux, 3 mètres d’envergure en moyenne).

Puis on commence la randonnée : 3h de descente jusqu’au fond du canyon sous une chaleur écrasante. Eprouvant pour une première mise en jambes (sol glissant, poussiéreux et accidenté) ! Dénivelé : 1300m environ (3280m à 2000m).

On arrive enfin au pont qui traverse la rivière du canyon. On tente de se rafraîchir les mains qui ont gonflé durant la descente. Quelques touristes nous rejoignent à ce point mais eux prolonge la marche vers un autre campement (ils font le trek en deux jours, les sportifs !!).
L’ambiance est géniale autour de ce point d’eau ; des moutons avec leurs bébés viennent boire dans la rivière, puis un troupeau de mules avec leur berger traversent le pont suspendu.

Après avoir repris notre souffle, on se dirige vers notre maison d’hôte.

Notre guide nous prépare à manger (soupe, riz - patates et omelette tomates et oignons). On a du mal à finir, même à manger tellement nous sommes fatigués. On se dirige directement après dans notre chambrette (cabane en parpaing et toit en paille) faire une bonne sieste !
Au réveil, on se contente de s’asseoir à une table dans le jardin, de contempler et d’apprécier le petit coin de paradis où nous nous trouvons seul (le guide, les quelques familles péruviennes des maisons aux alentours et nous !). Un seul détail un peu gênant pour moi c’est le petit coin (un trou !) et lorsque l’on est indisposé c’est pas pratique …
Après les repas du soir, toujours préparé par Hugo, notre guide, on discute un peu avec lui puis rapidement on va dormir ! (20h30, lever prévu à 8h, la grasse mat !). Cette première marche (descente de 3h) aura été assez éprouvante, du fait notamment de la chaleur, de l’altitude et des muscles encore froids.

Jeudi 31 Octobre 2002

Aïe, aïe, aïe, je me réveille pour vite courir aux toilettes… C’est vraiment pas la pêche ! On se prépare puis go pour environ 4h de marche.

Les paysages, le chemin, les villages que l’on traverse sont magnifiques. On passe même une rivière à sec. On photographie une petite église style les films « western spaghetti » ainsi qu’un système d’irrigation d’eau à flanc de montagne, ingénieux ! Pendant la marche on a pu voir un bébé condor, croiser des villageois parfois sur leurs mules…Ambiance chaleureuse et typique, en plus nous avons un temps super ensoleillé.

On entame notre descente vers le second campement, un oasis au bord de la rivière. La descente est assez rude et nous mène au rio Colca qui coule entre les 2 parois de la falaise entourée d’une végétation luxuriante. Pour traverser, on passe sur un vieux pont suspendu. On se croirait dans un film d’Indiana Jones ! On rejoint l’oasis où les logements sont des sortes de cases en bambous avec juste 1 lit (pas terrible) à l’intérieur. Hugo nous prépare le repas de midi et après on enchaîne avec une petite baignade dans la « piscine », un bassin rempli à partir d’une source d’eau chaude qui coule de la montagne (en fait, à peine tiède, mais ça fait du bien). Après ça, Hugo nous emmène voir l’endroit d’où jaillit la source. Pour cela, on remonte le canal d’irrigation à flan de falaise. C’est étroit, avec le vide à côté, et à un moment on doit enlever nos chaussures et marcher dans le canal pour passer, parfois accroupis, entre les bambous ou sous les branchages. Pas très rassurés, on finit par y arriver. L’eau jaillit d’un trou dans la montagne. Pas très impressionnant visuellement, mais par contre l’eau est bien plus chaude que dans la piscine. Puis on revient à l’oasis par le même chemin. Quelle aventure ! J

L’oasis est plus fréquenté que le précédent campement. On discute un peu avec 2 néerlandais pendant le repas du soir, puis avec notre guide et hop ! Au dodo !

Vendredi 1er Novembre 2002

Réveil à 3h du matin. Dur ! Après une rapide préparation et un maté de coca, on entame l’ascension vers Cabanacondé (en haut du canyon) de nuit à la lueur des lampes torches, afin d’éviter la chaleur (le chemin est en plein soleil durant la journée). 3h10 de remontée pas facile (1300m de dénivelé). On n’en voyait pas le bout mais une fois en haut, on éprouve une grande satisfaction. Encore 15 min de marche et on arrive à Cabanacondé, petit village typique et bien sympathique. On avale un petit déjeuner à fond la caisse dans un café de manière à attraper le bus de 8h pour Chivay. On descend du bus au mirador de Tapay (point de vue sur le canyon au bord de la route) pour essayer d’apercevoir des condors. Manque de pot, les condors sortent très tôt et à 8h40 il est déjà trop tard (on est parti trop tard de l’oasis et on a été un peu long à monter). Du coup, en attendant le bus suivant, on discute avec un couple de français qui en sont à leur 10ème mois d’un tour du monde de 11 mois. Ca fait rêver… Le bus suivant arrive et nous emmène jusqu’à Chivay. Nous avons 30 min pour manger avant de reprendre un autre bus pour Arequipa. Petite déception : nous n’avons pas eu le temps d’aller se baigner dans les sources d’eau chaude pour lesquelles Chivay est réputé. Après avoir mangé notre steak d’alpaga (goût assez prononcé, mais pas mal), on repart pour 4h de route cahoteuse vers Arequipa.

A l’arrivée, Hugo nous conduit en taxi jusqu’à l’agence. Là, on lui dit au revoir, puis on rentre dans l’agence pour récupérer nos billets de bus pour Puno et noter un petit mot dans le livre d’or. La nana de l’agence, très gentille, avait l’air de bien nous aimer, je crois… Puis direction l’hôtel. On récupère les bagages, prend une bonne douche (on en avait besoin), remet de l’ordre dans nos affaires… Puis on fait un petit tour dans un cybercafé pour donner des nouvelles à la famille et au amis et on prend le taxi pour la gare routière. On achète de quoi manger dans le bus (pain, fromage pas terrible, chips et jus d’orange). A 22h (avec une heure de retard), le bus part pour Puno. Pour le prix (40NS), on est étonné de la qualité des sièges, mais ce n’est pas pour autant qu’on a mieux dormi…

Samedi 2 Novembre 2002

On arrive à Puno, située au bord du lac Titicaca, à 4h10 du matin, pas très frais. On demande à un taxi de nous conduire à l’hôtel Monterrey (une adresse du routard). Malheureusement, étant donné l’heure matinale, il est fermé ! On se retrouve en plein Puno à 4h30 du matin dans les rues désertes (excepté 1 ou 2 gars bourrés) où toutes les boutiques, bar et hôtels sont fermés. Petit moment d’angoisse… Finalement, on se dit qu’on va retourner à la gare routière pour attendre que les hôtels ouvrent. On demande quand même à un taxi, s’il connaît un hôtel ou une maison d’hôte ouvert à cette heure, pas loin du centre. Bingo ! il nous conduit à l’hospedaje Inkawasi. Elle n’est pas chère et pas terrible (surtout la salle de bain), mais au moins elle est ouverte. Le gérant nous laisse dormir 2h dans une chambre gratuitement pendant qu’il nous organise l’excursion sur le lac Titicaca (2 jours avec visite des Uros, visite et nuit sur l’île d’Amantani et visite de l’île de Taquile) avec l’agence Inkawasi, propriétaire de l’hôtel. Le prix est un peu plus cher que les autres agences, mais on n’a pas vraiment eu le temps de comparer, et présente l’avantage de ne pas nous faire perdre de temps. Il nous réserve la chambre pour le lendemain soir et nous garde nos sacs pendant l’excursion (comme dans tous les hôtels). En plus, il accepte même d’aller nous acheter nos billets de train pour Cuzco pendant notre petit tour sur le lac. Super sympa, ce gars (et digne de confiance) !

A 8h, départ pour l’agence, puis on nous conduit au port où l’on prend le bateau. On y retrouve Florence et Philippe, un couple de français qu’on a rencontré à Arequipa. Ils sont vraiment super sympas et très cool. On a beaucoup discuté avec eux pendant ces 2 jours d’excursion. Au bout d’une heure, le bateau arrive aux Uros, des îles flottantes faite en sorte de roseaux. Ces roseaux constituent une des matières premières essentielles des habitants des Uros : ils sont utilisés pour les constructions, certaines parties se mangent, d’autre servent de brosse à dent… Ces îles flottantes ont un côté un peu Disneyland, mais c’est rigolo, surtout quand on marche dessus (par contre, c’est très touristique). Il faut quand même dire qu’il y a une quarantaine d’Uros sur le lac où les gens vivent vraiment et que seule quelque unes sont accessibles aux touristes. On emprunte une Totora, petite embarcation typique également faite en roseaux pour aller d’une île à une autre, où il y a une école. Puis on reprend le bateau et on atteint l’île d’Amantani (une vrai !) en 3 heures. On descend du bateau et on rejoint la place centrale du village (ça monte dur !) où l’on nous disperse dans les différentes familles d’accueil. On se retrouve chez une dame charmante, Marie-Luz, avec Philippe, Florence, un américain et un japonais. La famille est adorable et, en guise de bienvenue, nous offre à chacun un petit bracelet tressé pendant qu’on déjeune. Puis on rejoint le groupe pour une petite balade sur l’île. On monte au sommet, ce qui n’est pas très facile car la pente est raide et comme on vient de finir le trek de Colca, on est un peu cassé. En haut, nous y découvrons un temple inca ainsi qu’une vue superbe sur le lac Titicaca. Nous pouvons apercevoir au loin la Bolivie et ses cimes enneigées. Le retour se fait à la nuit tombante. On rejoint la famille qui nous prépare le repas du soir, puis elle nous habille avec les habits traditionnels des habitants pour une petite fiesta en costumes dans une petite salle communale. Marrant… Mais on est complètement crevé, alors au bout de 2 ou 3 danses, on tire notre révérence et on va se blottir dans notre lit.

Dimanche 3 Novembre 2002

Réveil à 7h. Après un petit déjeuner qui ressemble fortement au 2 repas précédents (riz, patates…), il est temps de dire au revoir à la famille (moment émouvant) et de reprendre le bateau, direction l’île de Taquile. Nous accostons au bout d’une heure et on enchaîne avec une petite marche très sympa et pas trop dur d’environ 40 min jusqu’au village. On y reste un petit moment, pendant lequel le guide en profite pour nous donner des explications intéressantes sur les coutumes des habitantes de l’île.

Précisions sympa du guide sur les coutumes : sur la tête des hommes, les bonnets tout dessinés indiquent qu’ils sont mariés alors que les bonnets blancs indiquent qu’ils sont célibataires. Selon que le bonnet du célibataire est mis sur le coté ou en arrière indique soit qu’il est à l’affût et est en train de chercher une donzelle, soit qu’il est occupé.

Puis il nous propose de manger dans un resto pour 8 soles. Il est 11h30. On n’a franchement pas faim et on en a un peu marre de manger du riz-patates depuis 2 jours. Du coup, on préfère s’acheter un paquet de gâteaux et des conneries, tout en descendant tranquillement vers le port. A 13h, le bateau repart pour atteindre Puno en 3 heures.

Remarque générale sur cette excursion: En raison de l’altitude élevée (environ 3900 m), les montées étaient parfois un peu difficiles (souffle), et on a parfois ressenti un léger mal de tête.

A l’arrivée du bateau à Puno (enfin ! après 4h de navigation), une navette nous attend pour nous déposer au centre ville. Mais déjà la fête à Puno a commencé (fête traditionnelle pour célébrer la sortie du lac de Pachamama). On nous laisse à côté de la Plaza de armas. On en profite pour faire un tour à l’agence Aerocontinente pour voir s’il est possible de décaler d’une journée nos billets pour l’Amazonie mais manque de pot tout est complet ! On retourne donc à l’hôtel. On nous propose une toute petite chambre matrimoniale merdique. On décide de la prendre et on prévoit de dormir dans nos sacs de couchage ! (juste avant de nous donner la chambre, la dame de l’hôtel avait juste fait le lit). On fait un petit tour dans le marché de Puno qui passe juste à côté de l’hôtel. Géant ! On passe devant des têtes de vache, les viandes et les poissons sont à même le sol, en plein air. Il y a plein d’épices, des feuilles de coca. On achète des petites bananes (2kg = 2NS), une mangue et des tomates. Après avoir déposé nos achats à l’hôtel, on prend un taxi vélo et on négocie à 2NS pour aller au centre ville. Durant le trajet le vieux qui nous conduit doit monter une côte et le malheureux peine beaucoup. On se sent un peu mal pour lui. Du coup, pour l’effort, on paie la course à 3 NS.

Au centre de la ville, la fête bat son plein. Il y a beaucoup de monde et nous devons donc doubler de vigilance et faire attention à nos « bourses ». Sur les routes, on assiste à un défilé de péruviens et de péruviennes qui dansent sur les rythmes populaires tout habillés de leurs costumes traditionnels. Il y a également un défilé de char. On dîne dans un resto pour touriste, une pizzeria car déjà on en a marre de la soupe – riz – patate.

Notre guide du trek du canyon del Colca nous avait donné rendez-vous dans une discothèque, mais on est vraiment trop fatigué, Stéphane tient à peine de bout et il a mal au ventre. Vers 21h15 on décide de rentrer se coucher. On chope un taxi et go to the hotel ! ! On tente de passer une bonne nuit dans nos sacs de couchage...